Mission et objectifs
Les troubles du comportement et leur impact
On estime qu’environ 30 % à 50 % des personnes ayant une DI présentent aussi des troubles du comportement. Ce pourcentage est plus élevé pour les personnes ayant un TSA. Ces troubles peuvent prendre différentes formes telles que les comportements agressifs, l’automutilation et les comportements stéréotypés. Ces comportements ont des impacts importants sur la personne, sa famille et les intervenants. Ils sont une des premières causes d’hospitalisation, de prescription de médicaments et d’usage de mesures restrictives (ex. : contentions), en plus de grandement limiter l’inclusion et la participation sociale de ces personnes. Ce sont les troubles du comportement, plus que toute autre caractéristique de l’enfant ou de sa famille, qui affectent le plus la qualité de vie des proches. Concernant les intervenants, les troubles du comportement sont souvent cités comme la cause de blessures et d’accidents de travail, en plus de contribuer au roulement du personnel. Les coûts des services spécialisés associés aux troubles du comportement sont également importants.
Mission
La mission de la Chaire DITC consiste ultimement à améliorer la qualité de vie des personnes ayant une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme qui manifestent des troubles du comportement, de même que la qualité de vie des proches et des intervenants qui gravitent autour de ces personnes.
Objectifs
La contribution de la chaire s’articule autour de quatre principaux objectifs :

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Développer une expertise de pointe en recherche afin de prévenir l’apparition des troubles de comportement et de diminuer leurs effets néfastes sur la personne, sa famille et les intervenants.
Améliorer la pratique en répondant à des questions issues du milieu au moyen d’études empiriques systématiques appliquées à des problématiques concrètes.
Assurer l’échange, le transfert et la mobilisation des connaissances entre l’équipe de la chaire et les parties prenantes, soit les personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme et leur famille, ainsi que les intervenants et les gestionnaires des différents milieux de la pratique (milieu de la santé, milieu judiciaire, milieu scolaire, etc.).
Former une relève spécialisée en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme selon les meilleurs standards de pratique.